Changer de paradigme politique

C’était il y a dix ans, le 6 octobre 2008, dans la suite de réflexions suscitées par un autre anniversaire du « 11 septembre ».
width=Avec l’un de mes correspondants, je faisais le point sur l’incohérence des thèses officielles concernant l’écroulement des tours du World Trade Center sept ans avant, et sur les lacunes des thèses alternatives.

« La question, disais-je, est de savoir s’il y a lieu ou pas de changer de paradigme et comment.
Quand cela se fait, c’est toujours à la fois pour des raisons idéologico-politiques ET sur des faits dont on ne peut rendre compte dans le paradigme précédent.
L
’écroulement des tours et immeubles 1, 2 et 7 du World Trade Center est un groupe de faits de cet ordre.
Reste à élaborer ce nouveau paradigme.

Il peut être suggéré « artistiquement » et développé intellectuellement, mais ne peut se constituer que par un processus collectif.
[Dans l’interprétation de ce qui s’est passé le 11 septembre 2001], la notion de « complot » est trop courte car elle se réduit trop aisément à l’opposition aussi improductive qu’éculée entre le bien et le mal, les bons et les méchants, etc.
Selon les a-priori, le mal ne se trouve plus dans le camp qu’on croit ou, au contraire, se redécouvre là où on l’avait vu se cacher. Cela ne nous fait pas avancer (collectivement) d’un iota…
Sauf que de tels instants où les représentations basculent sont des opportunités de prise de conscience, de restructuration de l’opinion et du débat politique.

N.B. L’affaire Dreyfus est un précédent utile pour mieux percevoir la dynamique et la portée possible de ce type de grand scandale politico-institutionnel.

Voilà l’enjeu.
Le pays le plus puissant de la planète va changer. Je le souhaite et j’en ai peur car cela multiplie les incertitudes.
Il va changer sous l’effet de son affaiblissement relatif, de ses erreurs et de ses crimes, autant que de nos erreurs et de nos crimes, c’est-à-dire de « la crise ». Le débat sur ce qui s’est vraiment passé le 11 septembre peut nous aider collectivement à éviter les comportements d’apprenti sorcier. Il crée une opportunité pour faire émerger un nouveau paradigme politique. »

Depuis la chute des tours du 11 septembre, il y a eu les guerres d’Afghanistan et d’Irak, de Libye et de Syrie, la crise des subprimes et sa (dis)solution sous forme de renflouement des banques.

D’autres crises se préparent, militaires, économiques et financières, écologiques et sociales aussi bien entendu.
La formulation d’un nouveau paradigme politique est plus que jamais nécessaire.

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