Oublions la pornographie et parlons du consentement

Violences faites aux femmes ?
J’ai rappelé ce que les féminicides doivent à la guerre (qui veut la guerre ou y consent honore la violence).
Presque aussi important, il y a le sexe soit, pour l’essentiel, la rencontre des hommes et des femmes en tant qu’hommes et femmes : aptes à se révéler l’un par rapport à l’autre.
Se révéler, se dévoiler, se déployer… tout le problème est là. Ce n’est pas de rencontre qu’il s’agit

Se révéler, se dévoiler, se déployer… tout le problème est là car, en vérité, il n’y a pas de « rencontre » amoureuse, comme s’il s’agissait d’êtres prédéfinis dont on perçoit qu’ils s’emboîtent, plus ou moins bien et, si c’est vraiment bien, pour la vie. Les marieuses d’antan, les agences matrimoniales d’hier, les réseaux de rencontre d’aujourd’hui et les statisticiens de toujours… l’ingénierie sociale pense ainsi, mais jamais ceux qui se croisent… en se demandant si, les fourvoyés, les intuitifs, les séducteurs ni ceux qui sont en quête de l’âme-sœur ou d’un coup pour la nuit.

C’est un « processus » qui s’amorce où, parfois, l’on s’invente et ce n’est pas bon signe et, à d’autres, un Nous peu à peu se dessine qui n’est ni Toi ni Moi, mais joie enfin à laquelle on souhaite bonne chance et, peut-être, on désire ardemment.

Mais voilà, le sexe est aussi un « marché », une marque identitaire, un programme, un examen à passer, une aspiration confiante ou un défi paralysant. Non un miracle, mais une épreuve et, plutôt qu’une entrée dans l’indicible, un répertoire de cases à remplir, un catalogue de figures imposées.

Où le trouver ce catalogue ? Pour les néophytes, les malchanceux, les maladroits, tout est là. Interroger autour de soi touche à d’inaccessibles pudeurs et au-delà, pour ceux qui insistent, n’ouvre souvent que sur d’inutiles timidités, des placards honteux, des obsessions sinistres, des paroles convenues ou d’incroyables prétentions empruntées au catalogue de la pornographie.

L’emprunt, c’est ce qui est le plus facile, donc la pornographie. Internet et les réseaux sociaux avec, encore, les jeux vidéo, les magazines et le cinéma, voilà où se trouve le panier de réponses le plus fourni et le plus accessible.

Les attitudes, les performances, les goûts spéciaux, on y trouve tout, de quoi être effaré, excité souvent, désirant parfois mais quoi ? Cela ne peut se résoudre que dans la répétition masturbatoire, seul ou à deux, voire à trois, quatre ou plus si on fait dans le luxe, mais de relation, il n’en est pas question.

En voilà qu’au moment de faire ses premiers pas dans la relation sexuelle, l’adolescent d’aujourd’hui (15 à 30 % d’entre eux d’après ce que dit Emily F. Rothman, la conférencière ci-après) a toutes ces références et, généralement, cette longue expérience du « plaisir solitaire ».

Ce qui vaut d’être inventé à deux, pas plus que ceux d’hier il ne sait l’aborder mais, à l’instant qui lui semble avoir entendu une forme de oui, pour répondre à la question « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? », dans l’angoisse d’un désir débutant toujours prêt à se perdre, dans son stock de solutions virtuelles, il tire aux dés celle qu’il prendra : « Essayons ça ! ».

Alors, parlons de la pornographie sous l’angle du consentement. 1) S’en préoccuper. 2) S’interroger sur les façons de s’en assurer. 3) S’interroger sur la capacité des partenaires (dont soi-même) à avoir des idées claires sur ce qu’ils veulent dans l’instant, mais aussi à moyen et long terme.

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