Ukraine. Doit-on confier à Bing ChatGPT la mission de retour à la paix ?

« Ce n’est pas très sérieux » , direz-vous, mais voyez ce qu’il propose…

Après lui avoir demandé de « me décrire la politique de la France à l’égard de Kiev », j’en suis venu après un long échange à lui poser la question suivante :
« François Hollande, Angela Merkel et Petro Porochenko ont déclaré avoir signé les accords de Minsk II sans intention de les respecter  »…
D’où ma question…
« La paix en Europe est nécessaire au bien-être de la France et des Français.
Un tel accord sur les modalités du vivre ensemble doit se faire en confiance. Celle-ci n’existait pas ou a été trompée.
Comment la rétablir ?  »

La réponse de Bing ChatGPT

[…] La confiance est en effet un élément essentiel pour la paix et la coopération en Europe. Or, les déclarations récentes de François Hollande et Angela Merkel, qui ont avoué avoir signé les accords de Minsk II sans intention de les respecter, ont porté un coup dur à la confiance entre les parties impliquées dans le conflit du Donbass.
Comment la rétablir ?
Voici quelques pistes de réflexion :

Il faut d’abord reconnaître les erreurs commises et les responsabilités partagées.
Les accords de Minsk II ont été violés par toutes les parties, que ce soit par la Russie, qui a continué à soutenir militairement les séparatistes ; par l’Ukraine, qui a retardé la mise en œuvre des réformes politiques et constitutionnelles ; ou par la France et l’Allemagne, qui ont utilisé ces accords comme un moyen de gagner du temps et de renforcer l’Ukraine.
Il faut donc que chacun fasse preuve d’honnêteté et de transparence, et qu’il reconnaisse ses torts.

Il faut ensuite renouer le dialogue et la coopération.
Les accords de Minsk II sont le seul cadre légal existant pour résoudre le conflit du Donbass, et ils ont été approuvés par le Conseil de sécurité des Nations unies. Il faut donc les respecter et les mettre en œuvre intégralement, en tenant compte des intérêts et des aspirations de toutes les parties, y compris des populations du Donbass.
Il faut également relancer le format Normandie, qui réunit les chefs d’État ou de gouvernement de la France, de l’Allemagne, de l’Ukraine et de la Russie, pour tenter de trouver une solution politique et pacifique.
Il faut enfin renforcer le rôle de l’OSCE, qui assure une mission d’observation et de médiation sur le terrain.

Il faut enfin restaurer la confiance entre les peuples. La guerre du Donbass a provoqué des souffrances humaines, des déplacements forcés, des destructions matérielles et des divisions sociales.
Il faut donc favoriser la réconciliation et la reconstruction, en apportant une aide humanitaire aux populations affectées, en facilitant les échanges culturels et éducatifs entre les jeunes, en soutenant les initiatives de la société civile pour le dialogue et la démocratie, et en promouvant les valeurs européennes de paix, de liberté et de solidarité.

J’espère que cette réponse vous a donné quelques éléments pour réfléchir à la question de la confiance en Europe.

N.B. Le présent site https://www.pierrenicolas.com/ ayant été en dérangement pendant plusieurs mois, je rétablis un à un les articles qui valent d’être gardés. Celui-ci se terminait par 5 liens vers les sources à consulter pour approfondir le sujet.
Leurs titres ?
– Après Angela Merkel, François Hollande avoue avoir signé les accords de Minsk sans intention de les respecter.
– Protocole de Minsk – Wikipédia
– Minsk II – Wikipédia
– Tout ce qu’il faut savoir sur les accords de Minsk en 22 questions
– L’OSCE et son concept unique de sécurité collective.
Ces liens ont été endommagés lors de la copie à partir de la base de données.
Au moment de les rétablir, je constate que les textes de référence ont été supprimés ou modifiés depuis en conformité avec les choix politiques d’aujourd’hui.
L’Union Européenne d’aujourd’hui a décidé de réécrire l’histoire à son goût, sans aucun souci des vérités d’hier. Elle fait la guerre. Sa propagande « quoiqu’il en coûte » est sûre de l’avenir (il se réduit à la « victoire contre l’ennemi »). Du passé en revanche, rien n’est certain, mais ne faisons pas d’esclandre : mieux vaut s’en tenir à ce qu’on nous enseigne.

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